"Picolette": la nouvelle boisson alcoolisée d’une entreprise gersoise qui fait fureur dans les ferias
Une nouvelle boisson alcoolisée*, créée et produite dans le Gers, a fait une première apparition très prometteuse au récent festival de Bandas de Condom. Quels sont les secrets de fabrication de "Picolette" et qui est derrière sa commercialisation ? Réponses.
À l’origine de "Picolette", on retrouve la marque Ma Dame-Jeanne, créée en 2021 et basée à Dému, entre Vic-Fezensac et Nogaro dans le Gers. Initialement connue pour sa conception de vin personnalisé (goût et étiquette), la société s’est lancée dans la confection de sa propre boisson alcoolisée.
Leur initiative est partie d’une demande importante pour une nouvelle liqueur de menthe, moins chère sur le marché et moins sucrée, venue de la part des bistrotiers.
Cette année, l’entreprise n’aura pas de stand à Pentecôtavic, faute de place, mais les bouteilles seront disponibles à la vente dans plusieurs bars de la célèbre feria. Pour une question de réglementation et d’organisation, Picolette sera vendu dans des bouteilles en plastique. Les bars ont interdiction de ventre des bouteilles en verre pour assurer la sécurité des festayres.
Malgré tout, Ma Dame-Jeanne compte bien revenir l’année prochaine avec leur propre bodega, rue Renald. Ils seront également présents à Tempo Latino du 25 au 28 juillet.
Un succès qui ne s’est pas fait attendre
Lors d’un week-end animé au bar des Bandas à Condom, du 10 au 12 mai dernier, une commande de 600 bouteilles a été rapidement épuisée, témoignant de l’intérêt des festayres pour ce type de boisson. Une seconde commande de 800 bouteilles a été passée dès le lendemain matin, confirmant ainsi l’engouement des festivaliers pour "Picolette" Jade*.
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En réponse à cette demande croissante, la boisson sera donc présente aux fêtes de Pentecôtavic les 17, 18 et 19 mai, disponible dans plusieurs bars de la ville dont le Café des Arènes. France boisson, qui s’occupe de répartir les différents alcools et "softs" dans les bars durant les férias, a commandé 600 bouteilles, "avec une possibilité de restockage les jours suivants".
La vente de la boisson (17 % d’alcool/vol.) est pour l’instant uniquement disponible pour les professionnels mais, l’entreprise espère dans un futur proche, la rendre disponible à la vente dans des commerces de proximité.
L’objectif est également de varier les goûts : d’ici quelques mois, les goûts citron et grenadine feront leurs apparitions sur le marché, en plus de la menthe déjà présente. "Confectionnée à partir de produits issus de l’agriculture française", assure la société gersoise, la liqueur est "à consommer avec des glaçons ou accompagnée d’une eau pétillante".
Le postulat de départ est simple : nous faire retourner en enfance avec des boissons de nostalgie, comme la menthe et la grenadine à l’eau. Dans les premières ferias, l’effet est plutôt réussi…
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